Sorties culturelles

Electric Op. De l’art optique à l’art numérique

Concave ou convexe ? Immobile ou dynamique ? Saillant ou rentrant ? Réalité ou illusion ? L’exposition Electric Op propose de mettre notre regard à l’épreuve. En parcourant soixante ans de création, de l’art optique à l’art numérique, Electric Op examine la façon dont l’art optique et les nouveaux médias se sont mutuellement influencés. Des effets d’optique de Vasarely aux œuvres facétieuses de François Morellet, des lignes sinueuses de Bridget Riley aux vortex numériques de Jen Stark, vous n’en croirez pas vos yeux, littéralement.

La muséographie

Avant le XIXe siècle, aucune œuvre d’art n’était pensée et réalisée pour un musée. Et pourtant, toutes celles que nous admirons aujourd’hui sont accrochées sur des murs blancs, régulièrement espacées et éclairées avec soin. C’est tout l’art de la muséographie que de réfléchir à la présentation et à la mise en scène des œuvres dans un musée.
Quels sont les enjeux de cette jeune science, ses contraintes et ses limites ? Cette séance Devant les œuvres propose cette fois de regarder, non pas les œuvres, mais les murs et l’espace autour, pour s’intéresser à la façon… dont on voit les oeuvres.

La porte Saint-Pierre

Bien connue des Nantais car située sur un passage très fréquenté, la porte Saint-Pierre reste encore mystérieuse à beaucoup de ceux qui passent dessous régulièrement. Autrefois porte de la cité antique, c’est aujourd’hui un ensemble particulièrement complexe, réunissant en un bloc solidaire des éléments disparates, allant du IIIe au XVIe siècle. De la porte de ville au palais épiscopal qui la surmonte, ce sont treize siècles d’histoire qui s’empilent ainsi en un étonnant mille-feuilles.
Une exceptionnelle visite intérieure permettra de découvrir vraiment cet édifice, et de comprendre ses fonctions au cours des siècles.

La Psallette

Lové contre la cathédrale, la Psalette est un bâtiment à la fois familier et méconnu des Nantais. Ce remarquable édifice du XVe siècle, désigné encore aujourd’hui sous le nom acquis au XIXe, est étonnant et complexe. Il s’inscrit dans le renouveau de la construction à Nantes au milieu du XVe siècle, mais on resta dans l’ignorance de son commanditaire, jusqu’à une date très récente.
La visite propose une lecture historique et architecturale de la façade mais aussi, de façon exceptionnelle, de l’intérieur de l’édifice.

Cadrage et points de vue / Scènes de genre

Cadrage et points de vue
Face à un tableau, nous prêtons peu d’attention au cadrage et au point de vue, car cette donnée est immédiate et évidente : il s’agit pourtant de l’un des choix les plus importants du peintre. Installant le spectateur à une place précise, cadrage et point de vue indiquent une relation visuelle mais aussi symbolique entre sujet et spectateur. Qu’est-ce que le peintre cherche à montrer ? Quelles sont ses intentions ? Ces questions, mêlant observations formelles et iconographiques, sont celles que nous nous poserons devant quelques œuvres du XVIe au XIXe siècle, pour affûter notre regard sur la peinture.
11h-12h30

Scènes de genre
Les scènes de genre s’attachent à représenter des épisodes de vie quotidienne, où des personnages pittoresques et populaires évoluent dans des scènes à caractère anecdotique. Venant après le Grand genre dans la hiérarchie des genres de Félibien, elle n’en a pas la noblesse et le caractère édifiant. Néanmoins, la scène de genre est loin d’être aussi simple à appréhender et trois siècles d’évolution montrent combien ce genre ne peut se cantonner à la modeste place qu’on lui a assigné.
14h30-16h

Regarder la sculpture

Comment regarder la sculpture ? Comment est-ce fabriqué ? Comment est-ce que ça tient debout ? Observer une sculpture répond aux mêmes impératifs que l’observation des tableaux : reconnaissance du sujet, examen de la pondération et des lignes, mais aussi de la façon dont la lumière joue sur les formes. De Laboureur à Duane Hanson, l’examen attentif de quelques oeuvres du musée permettra de se familiariser avec les techniques et les contraintes de fabrication de la sculpture.

Art contemporain / Paysage

Art contemporain
L’art de notre époque est encore souvent source de méconnaissance, de perplexité, voire de totale incompréhension. Que veulent dire les artistes ? Comment apprécier des oeuvres qui ne parlent plus nécessairement de beauté ?
Comprendre l’art d’aujourd’hui requiert pourtant les mêmes démarches que l’art ancien, à commencer par l’observation attentive des œuvres. Avec des mots simples et quelques concepts indispensables, ce rendez-vous propose de décomplexer le regard porté sur l’art d’aujourd’hui.
11h-12h30

Paysage
Loin d’être seulement la transcription littérale d’un coin de nature, la peinture de paysage est au contraire un reflet fidèle des évolutions de l’histoire picturale. Tour à tour littérale, métaphorique, historique, poétique ou abstraite, la peinture de paysage évolue en fonction du regard porté sur la nature, de moins en moins construit et de plus en plus sensible.
14h30-16h

Techniques artistiques

Regarder une œuvre, c’est la comprendre. S’intéresser à sa matérialité, c’est la regarder d’encore plus près et observer ce qu’il y a derrière l’image.
Huile et tempera, toile et bois, grisaille, lavis, eaux-fortes, gesso, toutes ces dénominations renvoient à des techniques et des supports bien précis, qui mettent en jeu des matériaux et des gestes particuliers.
Cette nouvelle séance Devant les oeuvres du Musée d’arts s’intéresse aux supports et aux techniques picturales, pour comprendre, en profondeur, ce qui fait une œuvre.

Episodes mythologiques / Portrait

Episodes mythologiques
A partir du XVIe siècle, la peinture religieuse ménage une place à un genre nouveau : les scènes mythologiques. Tirée essentiellement des Métamorphoses d’Ovide, mais également d’autres sources littéraires, cette peinture, plus légère et plus sensuelle, remet l’Antiquité à l’honneur par le biais du mythe. Sont ainsi illustrés les amours des dieux, les poursuites de nymphes, les travaux héroïques d’Hercule ou de Thésée, mais aussi les protagonistes de La Jérusalem délivrée, ou de La Divine comédie.
11h-12h30

Le portrait
Qu’il soit mémoriel, officiel ou funéraire, allégorique ou de groupe, le portrait est l’une des formes les plus courantes dans les arts visuels. S’il fixe d’abord les traits d’un individu ou d’un groupe, le portrait a servi des buts multiples, bien au-delà de sa stricte fonction mémorielle : perpétuation du souvenir, affirmation d’un statut, célébration du pouvoir absolu, évocation des émotions humaines, le portrait a évolué jusqu’à ce que les avant-gardes et le XXe siècle le libère de ses contraintes de ressemblance visuelle.
14h30-16h

 

Symboles / Nature morte

Les symboles en peinture
Si l’on sait généralement que le lys, en peinture, renvoie à la virginité de Marie, la pomme au péché originel et un crâne à la fuite du temps, on connaît moins en revanche la signification symbolique de l’escargot, du chardonneret, de l’ancolie ou du corail.
La peinture regorge de symboles : religieux ou profanes, apparents ou cachés, simples ou complexes, les symboles attribuent un sens particulier à l’image, la codifiant, modifiant même parfois son sens apparent. La séance propose un parcours dans les salles du Musée d’arts pour débusquer et décrypter les symboles qui émaillent la peinture ancienne.
11h-12h30

La nature morte
Née dans l’Antiquité, la nature morte sert d’abord des buts picturaux illusionnistes. Ignorée au Moyen Age, revalorisée à la Renaissance, elle connaît son âge d’or au XVIIe siècle. Malgré sa position théorique dévalorisée dans la hiérarchie des genres, contredite par son long succès commercial, la nature morte épouse les évolutions et les soubresauts de l’art aux XIXe et XXe siècle. Avec un large choix de natures mortes du XVIIe au XXe siècle, la séance examine la longue et riche histoire de ce genre, toujours bien vivant.
14h30-16h